Archiver pour janvier 2008
Posté le 21 janvier 2008 - par epsaps
Camille AGEA COCA a demandé « pourquoi s’étire t’on après la natation? »
Réponse : Doc à lire sur les étirements.pdf
Après l’entraînement sportif, la fatigue, plus ou moins marquée, voire même l’épuisement, se manifeste en fonction de la charge de travail. La fatigue précède l‘épuisement et constitue une sorte de mécanisme de protection qui vise à empêcher l’épuisement total des réserves énergétiques de l’organisme.
Bien que les limites de la fatigue perçue à l’entraînement soient constamment repoussées par les effets d’adaptation, il n’en demeure pas moins que la restauration (RECUPERATION) est d’une importance capitale.
Les techniques d’étirement en fin de séance constituent une solution à court terme des moyens de l’organisme, d’accélérer la récupération.
En effet, les étirements font partie des méthodes actives de récupération, à l’opposé des méthodes passives telles que douches, bains, massages, sauna, …
La physiologie (CONNAISSANCESdu fonctionnement du corps humain) nous apprend qu’un travail directement sur le muscle augmente de 6 fois l’irrigation sanguine, particulièrement importante pour éliminer les déchets du métabolisme.
Les différentes formes de massage n’atteignent pas ces valeurs et de loin.
Ces résultats soulignent l’importance après votre
entraînement d’une course légère ou d’une
activité d’étirement et de relâchement.
Les techniques d’étirement placées entre certaines séries de travail et également en fin de séance constituent un processus de restauration accéléré. Il est possible ainsi de rapprocher les rythmes d’entraînement.
Par contre, les moyens passifs doivent être appliqués en complément selon certaines recommandations : douches immédiatement après l’effort et surtout après des efforts épuisants lorsque la récupération est lente, ne pas négliger la valeur du sommeil nocturne où s’effectue le plus gros de la restauration.
LES ETIREMENTS POUR L’ECHAUFFEMENT
L’objectif principal des étirements lors de l’échauffement est l’amélioration de la souplesse articulaire et musculaire qui permettra l’amplitude maximum des mouvements sans risque.
CE QU’IL FAUT SAVOIR :
L ’amplitude articulaire dépend de la mise en tension successive :
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des muscles et des tissus conjonctifs qui entourent les muscles (40 % de la souplesse totale)
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puis des tendons (10% de la souplesse totale) qui attachent les muscles aux os
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puis des articulations : les capsules articulaires et les ligaments (50 % de la souplesse totale)
EN CONSEQUENCE :
- Un étirement doit durer assez longtemps (au moins 10 sec à 20 secondes) pour permettre la mise en tension progressive de tous ces tissus plus ou moins rapidement étirables. On reste concentré et on respire calmement et régulièrement, on prolonge l’expiration pour mieux se relâcher.
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Un étirement doit être conduit lentement pour éviter de déclencher le réflexe myotatique qui provoque la contraction réflexe du muscle étiré. Un étirement ne doit pas faire mal, mais on doit ressentir une forte tension.
Il existe plusieurs méthodes d’étirement et beaucoup d’exercices pour s’étirer
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La méthode « passive » est la plus accessible au débutant. Par exemple : On laisse étirer passivement les muscles de la cuisse par l’action de la pesanteur et par la traction avec les bras
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La méthode « contracté -> relâché -> étiré » est une autre méthode accessible assez facilement :
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Contracté 8 secondes : Le muscle est allongé au maximum. Pendant quelques secondes, il est contracté de manière statique (sans mouvement contre une résistance : pousser contre un mur, résister à une traction).
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Relâché 8 secondes : Le muscle est relâché sans mouvement. Il faut se concentrer sur ses sensations pour obtenir ce relâchement
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Etiré 8 secondes : Le muscle est étiré progressivement en expirant doucement.
Pour les profs d’EPS un lien vers un site axé sur les connaissances scientifiques au niveau anatomique, physiologique, très pointu. Notamment un article sur la place des étirements dans le sport.
Posté le 16 janvier 2008 - par epsaps
Bravo à ATTIKA
Attika vient de nous démontrer qu’avec beaucoup de volonté et la joie de vivre, rien n’est impossible.
Avec l’aide de plusieurs camarades (notamment AMAR sur ce cliché) et de Marie (son AVS) Attika a effectué le cycle 3 x 500 et Pentabonds.
Elle a réussi près de 6 M au pentabonds et a décroché un 17.5 / 20 au 3 x 500 avec le même barème que les autres.
Félicitation de l’équipe EPS